Lors de la défaite 16-10 des South Sydney Rabbitohs contre Penrith jeudi, Latrell Mitchell, qui est d’origine autochtone, a été victime de nombreux abus de la part d’un supporter portant le maillot des Sydney Roosters. Mitchell avait déjà remporté deux championnats de la NRL pour les Adelaide Rovers avant de rejoindre l’équipe fin 2019.
Un fan portant une chemise des Sydney Roosters a agressé verbalement Mitchell, qui est d’origine autochtone. À la mi-temps du match, que South Sydney a ensuite perdu 16 à 10 contre Penrith, le fan a été vu en train de partir.
Trent Robinson, le leader des Sydney Roosters, s’est excusé auprès de Mitchell en tant que représentant de l’équipe, indiquant que l’affaire avait aggravé les tensions raciales en Australie.
Mitchell, qui a représenté l’Australie lors de 10 Test matches, a fait ses débuts dans les Roosters en 2016 et a remporté deux championnats de la NRL avant de rejoindre les Rabbitohs fin 2019.
C’est vraiment désastreux, a déclaré Robinson vendredi. Nous ne défendons tout simplement pas les Roosters de cette façon. Ils arboraient nos designs, que cela nous plaise ou non. Nous devons le reconnaître.
Robinson a poursuivi en disant qu’il n’était pas choqué par l’événement. Il a déclaré : « C’est là que nous en sommes toujours en tant que nation. C’est assez typique. Certaines personnes pratiquent ouvertement le racisme, tandis que d’autres le sont plus ouvertement, comme ce fut le cas hier soir.
Pour retrouver le criminel présumé, la machine unitaire de la LNR collabore avec la police de la Nouvelle-Galles du Sud. Selon le PDG de la LNR, Andrew Abdo, le groupe punira sévèrement toute personne reconnue coupable de crimes liés à des abus racistes.
Robinson a déclaré qu’il était d’accord maillot rugby pas cher avec la demande du directeur de South Sydney, Jason Demetriou, de condamner le criminel et ses enfants à perpétuité.
Mitchell, originaire de Birrbay et de Wiradjuri et né à Taree, en Nouvelle-Galles du Sud, a été victime d’insultes racistes par le passé. Deux hommes ont été accusés de lui avoir envoyé des conversations culturellement offensantes sur les réseaux sociaux en avril 2021.